ELLES

Samedi 8 mars 2025, 20h – Genève, Victoria Hall

Journée internationale des femmes

Direction :
Antoine Marguier

Solistes :
Clarissa Bevilacqua* et Elise Bertrand*, violon
Aida Pascu* et Laura Andres, soprano
Karolina Ferencz, mezzo soprano
Joseph Zeinstra et Oscar Esmerode, ténor
Benoît Capt, basse
Nour Ayadi*, piano

Chœur Universitaire de Lausanne – Fruzsina Szuromi, direction

*artistes Classeek

Programme :

P. I. Tchaïkovski – Ouverture fantaisie Roméo et Juliette
M. Bruch – Concerto pour violon

G. F. Haendel – Dixit Dominus, extraits
S. Erzsébet – Ima alkonyi harangszóra
A. Beach – 3 réponses pour chœur op. 8
E. Bertrand – Les Traversées. 7
L. van Beethoven – Fantaisie en chorale op. 80

 

LES ARTISTES

Antoine Marguier, chef d’orchestre franco-suisse, est une figure emblématique de ce que l’on appelle la « musique classique ». Né en 1969 en Suisse, il a commencé sa carrière musicale en tant que clarinettiste solo sous la direction de Claudio Abbado, dans des ensembles prestigieux tels que l’Orchestre des Jeunes de l’Union Européenne et le Gustav Mahler Jugend Orchester.

À l’âge de 22 ans, il devient clarinette basse solo à l’Orchestre de la Suisse Romande, où il exerce pendant 15 ans. C’est durant cette période que sa passion pour la direction d’orchestre se développe, le menant à diriger ses premiers concerts en 1996, sous l’influence et les précieux conseils de mentors tels que Armin Jordan, James Levine, David Zinman, Marek Janowski et Yuri Temirkanov.

En 2011, il fonde l’Orchestre des Nations à Genève, qu’il dirige toujours en tant que Directeur Artistique et Musical. Cet orchestre, composé de musiciens volontaires internationaux, crée une dynamique unique d’énergie et d’émotion. Il vise non seulement à refléter l’expérience des grands orchestres de jeunesse auxquels Marguier a participé mais aussi à recréer ces moments magiques. L’orchestre s’efforce également de démocratiser la musique classique, un art que Marguier, originaire d’une zone rurale, n’a découvert que relativement tard dans sa vie.

Antoine est régulièrement invité à diriger de prestigieux orchestres internationaux, de Séoul à Tokyo, en passant par Durban, Paris, Bangkok, Bruxelles, Maastricht, Lyon et Zurich. Il collabore avec des solistes de classe mondiale tels que Renée Fleming, Maxim Vengerov, Gautier Capuçon, Khatia Buniatishvili, et bien d’autres, démontrant ainsi son excellence et son charisme.

Il enseigne la musique de chambre et la clarinette à la Haute École de Musique de Genève depuis 1996 et est profondément engagé dans l’enseignement supérieur à travers des masterclasses internationales. Il partage son expertise avec les jeunes musiciens à Singapour, Séoul, Pékin et Jérusalem.

La philosophie musicale d’Antoine, qui met l’accent sur l’interprétation, la direction et la transmission, est inspirée par une profonde gratitude envers ses mentors. Cette gratitude alimente sa détermination à former la prochaine génération de musiciens, poursuivant ainsi son engagement passionné pour l’excellence musicale et l’éducation.

La violoniste Clarissa Bevilacqua captive les publics du monde entier par sa maîtrise technique exceptionnelle et ses interprétations musicales profondément émouvantes. Son premier album, Dream Catcher, a reçu un accueil international enthousiaste, avec des critiques de Gramophone Magazine et The Strad le qualifiant de « lumineusement élevé » et « élégant et agile ». Clarissa a fait ses débuts à l’âge de neuf ans au Pritzker Pavilion de Chicago devant un public de dix mille personnes. Depuis, elle s’est produite dans des salles prestigieuses d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie lors de récitals en solo et de concerts avec orchestre.

Elle a joué en tant que soliste avec des orchestres renommés tels que l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, le BBC National Orchestra of Wales, le Thailand Philharmonic Orchestra, la Filarmonica Arturo Toscanini et le Mozarteum Orchestra Salzburg. Parmi ses prestations notables, on compte le concert d’ouverture de la Mozartwoche 2023.

Musicienne de chambre active, Clarissa se produit en trio avec le violoncelliste Giovanni Sollima et la pianiste Carlotta Maestrini, explorant un répertoire classique et contemporain, comme en témoigne leur album Short Trio Stories. Son premier album solo, publié par Nimbus Records, comprend l’intégrale des œuvres pour violon seul d’Augusta Read Thomas et le Violin Concerto No. 3 : Juggler in Paradise, interprété avec le BBC National Orchestra of Wales sous la direction de Vimbayi Kaziboni. En tant que directrice artistique du DYNAMIKfest, un festival annuel de musique de chambre classique contemporaine à Salzbourg, en Autriche, elle promeut des concerts innovants mêlant commandes d’œuvres nouvelles et chefs-d’œuvre classiques, interprétés par de jeunes musiciens talentueux de moins de 30 ans.

En 2024, Clarissa a été désignée lauréate de la prestigieuse Fondation Gautier Capuçon, et en 2023, elle a rejoint le Classeek Ambassador Program après avoir remporté leur concours ouvert. Lauréate de nombreux prix, elle a remporté le Premier Prix, le Prix du Public et le Prix spécial Bärenreiter au Concours International Mozart de Salzbourg, ainsi que le Grand Prix au Concours International de Concerto pour Violon du Cape Symphony. À l’âge de 14 ans, elle est devenue la plus jeune violoniste à jouer régulièrement sur la collection Stradivari du Musée du Violon de Crémone, témoignant de sa passion pour les violons historiques.

Étudiante dévouée, Clarissa a obtenu son diplôme de Bachelor of Music à 16 ans, avec la mention summa cum laude. Elle a ensuite complété un Master en Interprétation pour Violon au Mozarteum de Salzbourg auprès de Pierre Amoyal, ainsi qu’un Master en Interprétation Solo pour Violon à la Hochschule für Musik « Hanns Eisler » de Berlin sous la direction d’Antje Weithaas.

Élise Bertrand est la lauréate de l’édition 2023/2024 des applications libres du programme Ambassadeur de Classeek dans la catégorie composition. 

Après des études au CRR de Toulon, elle entre à 14 ans au CRR de Paris et y étudie le violon avec Suzanne Gessner et la composition avec Nicolas Bacri.
Au CNSMDP, la musicienne obtient un master de violon ainsi qu’un master de musique de chambre en sonate avec Gaspard Thomas, prolongeant en parallèle son parcours dans les classes d’écriture supérieure dans le même établissement (harmonie, contrepoint, fugue, orchestration…).
En 2022, elle devient Artiste en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth dans la classe d’Augustin Dumay. 

Elle est actuellement en 3ème cycle Supérieur de violon (Diplôme d’Artiste Interprète) au CNSMDP, ce qui lui permet notamment de se produire comme soliste avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire à la Cité de la Musique dans le 2e Concerto de Szymanowski en 2025.

Elise remporte de nombreux concours de violon, musique de chambre et de composition, notamment le 2ème Prix du Concours International Ginette Neveu et le Prix Spécial en 2019 pour la meilleure interprétation de la pièce contemporaine.

Nominée « Révélation Soliste Instrumental » des Victoires de la Musique 2024, Élise mène une double carrière de violoniste et compositrice, défendant avec passion le répertoire méconnu et contemporain, mêlant ainsi interprétation et création. 

Elle est récompensée pour la singularité de son parcours musical par le soutien des Fondations Gautier Capuçon, L’Or du Rhin, Safran et Charles Oulmont. 

Chambriste très appréciée, elle se produit notamment aux côtés de Gaspard Thomas, en duo constitué, mais également en soliste dans différents concertos de Vivaldi à Szymanowski, en passant par ceux de Bach, Mozart, Beethoven, Mendelssohn, Brahms, et ses propres œuvres, qu’elle joue aux côtés de l’ONDIF, l’Ensemble Appassionato, l’Orchestre de Montpellier, Casco Phil, la Mahlerian Camerata, l’Orchestre Colonne, l’Orchestre Philharmonique de Provence, l’Orchestre Etesias, l’Ensemble les Déconcertants, l’OLC… etc

Comme violoniste, elle joue sur les scènes du théâtre du Châtelet, La Roque-d’Anthéron, en récital aux Sommets Musicaux de Gstaad, à la Fondation Maeght de St Paul de Vence, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, au Festival d’Auvers-sur-Oise, au Palazetto Bru Zane de Venise, à l’Antwerpen Spring Festival, au Festival International de Colmar ou encore au Festival L’Offrande Musicale. 

Elise participe à l’Académie de Villecroze (2019), aux Académies Seiji Ozawa et International Menuhin Music Academy (2021 et 2022), à l’Académie Jaroussky (2021-2022) dans la promotion Tchaïkovski, à la Stauffer Academy de Crémone avec Gil Shaham en 2023 et à l’Académie Ravel en 2024.

Publiées par Billaudot et Klarthe, ses pièces sont commandées par des ensembles, des instrumentistes éminents, des concours, des institutions et font l’objet d’émissions sur France Musique, Radio Classique et ARTE Concert. En 2022, sa Sonate-Poème, Op.11 est récompensée par la médaille de l’Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Arras.
Des articles lui sont également consacrés dans Classica, Diapason, Pianiste, Classykeo, Traversières Magazine et The Strad Korea. 

Élise a été compositrice en résidence au Festival d’Auvers sur Oise, pour le Classeek Ambassador Program, et a honoré les commandes du Quatuor Modigliani, de l’ONF, d’Emmanuelle Bertrand, des Concours Piano Campus, Épinal et Larrieu, d’Augustin Dumay, de l’Orchestre Colonne, des Métaboles, de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, de Renaud Capuçon entre autres…
Après un premier disque monographique « Lettera Amorosa » salué par la presse, son prochain disque comme compositrice sera enregistré à l’hiver 2025.

Élise joue un violon de Joseph Gagliano, Naples 1796, généreusement prêté par la Fondation d’entreprise Société Générale.
Elle est représentée par l’Agence Nicole Viciana.

Nour Ayadi fait actuellement partie du Programme Ambassadeur de Classeek et a été nommée par l’un des ambassadeurs de Classeek Gautier Capuçon.

Née à Casablanca, Nour Ayadi débute le piano à l’âge de six ans. Très tôt, elle est admise au Conservatoire National de Musique de Paris ainsi qu’à l’École Normale de Musique Alfred Cortot. Nour y obtient un Master à l’unanimité du jury, un doctorat d’Artiste Interprète au Conservatoire de Paris et le Diplôme d’État. Poursuivant son perfectionnement, elle décroche un Master Soliste à la Haute École de Musique de Genève, sous la direction de Nelson Goerner. Nour est actuellement Artiste en Résidence à La Chapelle Musicale Reine Elisabeth.

Parallèlement à sa carrière musicale, Nour s’intéresse aux enjeux de société et obtient un Master en Politiques Publiques à Sciences Po Paris. Cette double formation témoigne de sa curiosité intellectuelle et de son engagement multidimensionnel.

À seulement 20 ans, Nour se distingue en remportant le prestigieux Prix Cortot. Elle est également lauréate des Virtuoses du Cœur (Premier Prix), du Concours International de Piano S.A.R. Lalla Meryem, des Étoiles du Piano, de Piano Campus, et elle atteint les demi-finales du Concours Busoni. Ces distinctions marquent le début d’une carrière prometteuse sur la scène internationale.

Nour s’est produite dans de nombreux festivals renommés, tels que le Festival International de Piano de La Roque d’Anthéron, le Glafsforden Musik Festival en Suède, le Festival Chopin-Nohant, les Folles Journées de Nantes et le Music Chapel Festival. Elle a également joué sur des scènes prestigieuses comme le Musikverein en Autriche, le Kolarac en Serbie, et le Schloss Elmau en Allemagne. En tant que soliste, elle a collaboré avec des orchestres de renom, notamment l’Orchestre de Paris à la Philharmonie, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, et le Wiener KammerOrchester à Bozar, sous la direction de chefs tels qu’Augustin Dumay, Mikko Frank et Alexei Ogrintchouk.

Musicienne de chambre passionnée, Nour joue régulièrement avec Gautier Capuçon et a collaboré avec des artistes tels que Jian Wang, le Quatuor Ébène et Bertrand Chamayou.

En 2020, elle publie un premier disque consacré à Robert et Clara Schumann ainsi qu’à Stravinsky, salué par la critique. Son second album, intitulé « Carnaval! », sort en janvier 2024. Cette même année, elle est nommée dans la catégorie Révélations Solistes Instrumentales aux Victoires de la Musique Classique, confirmant son statut de jeune artiste incontournable de la scène musicale.

La Soprano Aida Pascu fait actuellement partie du programme des ambassadeurs Classeek et a été nominée par le jury de ICMA.
La soprano roumaine est diplômée de l’Université Nationale de Musique de Bucarest et est actuellement étudiante en Master à l’Académie Nationale de Musique « Gheorghe Dima » de Cluj. Elle est issue d’une famille de chanteurs d’opéra, qui lui a offert une préparation musicale dès son plus jeune âge.

Elle s’est produite sur de nombreuses scènes de théâtres, de philharmonies et de radios en Roumanie, ainsi qu’en Italie, en Bulgarie, en République tchèque, en France et en Israël.
Elle a suivi des masterclasses avec la soprano Gabriela Benackova en République tchèque, ainsi qu’avec Larisa Gergieva, Eleonora Pacetti et Boiko Tzvetanov en Roumanie. Elle a étudié au Conservatoire “Vecchi-Tonelli”, où la Nouvelle Université Bulgare lui a accordé une bourse de 2 ans pour la “masterclass de technique vocale et d’interprétation” avec la soprano Raina Kabaivanska, sa professeur actuelle.

Son évolution a été marquée par ses débuts dans le rôle de Mimì, dans La Bohème de Giacomo Puccini, à l’Opéra National de Sofia en 2022. L’année suivante, elle interprétait Donna Anna dans Don Giovanni de W.A. Mozart à l’Opéra National de Cluj, en Roumanie, ainsi que Nedda dans Pagliacci de Ruggiero Leoncavallo à l’Opéra de Stara Zagora, en Bulgarie. Elle a également incarné Mimì à l’Opéra National de Bucarest, en Roumanie, et au Maggio Musicale Fiorentino, en Italie. En 2024, elle a remporté le prix ICMA de la Jeune Artiste de l’Année.

Elle a remporté le 1er Prix Ex Aequo au Concours International de Chant Luciano Neroni, en octobre 2021 (Ripatransone, Italie), ainsi que le 3e Prix au Concours International de Chant Spiros Argiris, en octobre 2022 (Sarzana, Italie).
En juin 2021, elle était finaliste du Concours International de Chant Ionel Perlea (Slobozia, Roumanie), où elle a remporté le “Prix spécial InArt Management Milano”, ainsi qu’une masterclass avec la soprano Nelly Miricioiu.

En 2020, elle a participé au Concours International Grand Prix de Roumanie, où elle a remporté le “Prix pour la meilleure interprétation d’une aria française”.
Le Lied Grand Prix de Roumanie 2019 lui a décerné le “Prix pour la meilleure interprétation d’un lied roumain”. À la suite de cet accomplissement, elle a été invitée à chanter dans un concert important, organisé par l’Université Nationale de Musique de Bucarest, en collaboration avec l’Académie des Jeunes Chanteurs du Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Elle a remporté le Grand Prix, le Prix du Public et le “Prix George Enescu” pour le lied au Grand Prix George Enescu 2019, qui s’est tenu à Paris.

Après des études à la Haute Ecole de Musique de Lausanne et à l’Opéra Studio Suisse, Laura Andres s’est produite à de nombreuses occasions lors de concerts d’oratorio, notamment dans le Requiem allemand de Brahms, le Requiem de Mozart, les Carmina Burana d’Orff, le Stabat Mater et la Messe en Ré de Dvořák, ainsi que la Petite Messe Solennelle de Rossini. Sur scène, elle interprète Fiordiligi dans Così fan tutte de Mozart avec l’Opéra de Chambre de Genève, puis au Neuestheater de Bâle ; la Comtesse Almaviva dans Les Noces de Figaro de Mozart, Donna Anna dans Don Giovanni de Mozart, sous la direction de Gilles Colliard, Belinda dans Didon et Enée de Purcell, Mrs Julian dans Owen Wingrave de Britten au Théâtre Orchestre Bienne Soleure, Mimi dans La Bohème de Puccini et Micaëla dans Carmen de Bizet avec l’Opéra-Théâtre de Genève. Finaliste du concours Kattenburg, Laura Andres est titulaire de la « Bourse d’études de la Fondation Colette Mosetti » et a été récompensée par le Prix du Conseil d’Etat de Genève.

La mezzo-soprano hongroise Karolina Ferencz est une chanteuse dynamique et créative, ouverte d’esprit, dotée d’une voix chaude et sombre. Elle commence sa carrière en Hongrie comme actrice avant de poursuivre ses études de chant à l’Académie de musique Franz Liszt de Budapest, où elle obtient son diplôme. Finaliste de plusieurs concours internationaux, notamment le Concours Mezzo TV pour le rôle de La Vita dans l’opéra Vita de Marco Tutino à Budapest, du Concours International Dvořák à Karlovy Vary dans la catégorie Lied & Oratorio, au Concours International Francesco Vinas à Barcelone et au Concours Musica Sacra à Rome.

Actuellement, Karolina bénéficie des conseils techniques de Martin Snell, Anthony di Giantomasso et elle travaille régulièrement avec Felice Venanzoni (soliste-répétiteur à l’Opéra de Francfort). Au début de sa carrière, elle chante principalement des rôles « Zwischenfach », tels que La Ciesca (Gianni Schicchi de Puccini), La Scaffetta (Il caffè di Campagna de Galuppi), Donna Elvira (Don Giovanni de Mozart) et la Deuxième Dame (La Flûte enchantée de Mozart). En 2012, elle incarne Tatiana dans Eugène Onéguine de Tchaïkovski en tant que doubleuse au Theater für Niedersachsen à Hildesheim, en Allemagne. En 2014, elle se consacre définitivement au répertoire de mezzo-soprano.

En 2016, elle interprète Glasa et Feklusa au Théâtre National de Hesse à Wiesbaden dans l’opéra Katja Kabanova de Janáček. À l’Opéra de Wiesbaden, elle chante également le rôle de « Eine Stimme von oben » dans Die Frau ohne Schatten de Strauss, dirigée par Vassilis Christopoulos et Eckerhard Stier. Elle a été doubleuse pour Flosshilde dans Das Rheingold de Wagner sous la direction d’Alexander Joel. En 2022, elle interprète Cleofe dans l’oratorio La Resurrezione de Händel sous la direction de Iñaki Encina Oyon au Festival du Périgord Noir, et Laura dans La Gioconda de Ponchielli au Orange Opera Festival (Festival Off, Opéra Déconfiné). Récemment, elle a donné des concerts en Allemagne, en France et en Hongrie. En 2023, elle a présenté le programme Chopin, Le Mystérieux au festival Les Flâneries d’Art Contemporain à Aix-en-Provence, un programme qu’elle avait déjà présenté en 2022 au Festival dans la rue à Aix.

Entre 2023 et 2024, Karolina a été soliste à la Trinity Church de Munich, enrichissant ainsi son expérience artistique et démontrant sa polyvalence dans un répertoire liturgique. En 2025, elle chantera la Fantasie Chorale Op. 80 de Beethoven en tant que soliste alto avec l’Orchestre des Nations au Victoria Hall de Genève.

Parmi ses enregistrements, on retrouve le double album IMAGO avec des œuvres de Jonathan Ostlund, publié par Divine Art Recordings, ainsi que l’album de Johann Michael Haydn Die Wahrheit der Natur, une première mondiale dans laquelle elle interprète Aglaia, la Dichtkunst, publié par le label CPO. Elle participe également au film Chopin à l’Opéra, un documentaire réalisé par Jan Schmidt-Garre et publié par Pars Media. Dans l’installation cinématographique Sample Cities de Gusztav Hamos et Katja Pratschke, elle intervient en tant que vocaliste. Ce film a remporté le prix du meilleur film expérimental au Arquitecturas Film Festival à Lisbonne en 2021.

En 2017, elle reçoit une bourse de la Fédération Internationale des Associations Richard Wagner, Bayreuth, en Allemagne. Karolina est également membre du CALMS (Collectif des Artistes Lyriques et Musiciens pour la Solidarité).

Ayant abordé la musique très jeune avec le piano et le cor d’harmonie, c’est assez tard après son entrée à la haute école de musique de Genève en tant que corniste qu’il fut initié au chant.

En 2018, suite à la fin de ses études de corniste, il est reçu en classe de chant à la Haute école de musique directement en master. 

En 2020, il se produit en tant que soliste à l’Opéra de Lausanne puis reçoit la même année un 2e prix au concours Hector Berlioz(Paris).

En 2021, il intègre le chœur de l’opéra de Zurich pendant la période covid, où il eut la possibilité de se former à la technique italienne du chant au contact des plus grands solistes du moment et de son professeur Giacomo Patti.

Spécialiste du répertoire français et grand passionné de l’Opéra Italien, il continue chaque jour à découvrir chaque merveille du répertoire lyrique.

Oscar Esmerode débute sa carrière de chanteur au sein de la maîtrise du CPMDT. Il se perfectionne ensuite dans l’art lyrique avec Claude Darbellay. Après avoir obtenu son certificat au Conservatoire Populaire de Musique, Danse et Théâtre, il poursuit ses études professionnelles à la Haute École de Musique de Genève, dans la classe de Stuart Patterson, où il décroche en 2024 son diplôme de Bachelor ainsi que le prestigieux prix Tsvétana Marthaler.

Son répertoire se compose déjà de nombreux rôles emblématiques, tels que Rodolfo dans La Bohème de Giacomo Puccini, Peter Quint dans The Turn of the Screw de Benjamin Britten, Remendado dans Carmen de Georges Bizet, Don Curzio dans Le Nozze di Figaro de Wolfgang Amadeus Mozart, Aboul-Hassan dans Ali-Baba, ou les Quarante voleurs de Luigi Cherubini, et Parpignol dans La Bohème de Giacomo Puccini.

Oscar a eu l’honneur de chanter sous la direction de chefs d’orchestre renommés tels que Ton Koopman, Topi Lehtipuu, Arsène Liechti, Jonathan Nott et Juan David Molano, consolidant ainsi sa réputation sur la scène musicale.

Apres des etudes d’ecriture musicale et de musicologie a Geneve, Benoit Capt accomplit sa formation de chant grace a plusieurs bourses (Leenaards, Migros, Mosetti, Marescotti), d’abord a la HEM de Geneve avec Marga Liskutin et Gilles Cachemaille, puis au Conservatoire Mendelssohn de Leipzig aupres de Hans-Joachim Beyer (Master en opera) et de Phillip Moll (Master en musique de chambre) et enfin a l’HEMU de Lausanne dans la classe de Gary Magby (Master de soliste).

Laureat de plusieurs concours internationaux (Lyon, Marmande, Toulouse, Graz, Weiden), il recoit en 2008 le prix du Cercle des Amis de l’OSR pour enregistrer un disque de melodies avec le pianiste Todd Camburn. En recital, il chante les principaux cycles du repertoire, mais egalement des chefs-d’œuvre meconnus, avec pour partenaires des pianistes comme Phillip Moll, Eric Schneider, Alexis Golovine, Sonja Lohmiller, Xavier Dami ou encore Michel Dalberto.

Depuis une vingtaine d’annees, il se produit a l’opera et au concert dans un vaste repertoire allant du baroque a la musique contemporaine. Apres ses debuts a l’Opera de Lausanne en 2006 dans Le Telephone de Menotti, il interprete de nombreux roles, tels que Papageno dans Die Zauberflote de Mozart, Schaunard dans La Boheme de Puccini, Paolo dans Simon Boccanegra de Verdi, Zuniga dans Carmen, le fauteuil et l’arbre dans L’Enfant et les sortileges de Ravel, le Duc dans Romeo et Juliette de Gounod, le role-titre dans Pimpinone de Telemann, Bottom dans A Midsummernight’s Dream de Britten, le garde-chasse dans la Petite Renarde rusee de Janacek, le grand-mechant loup dans Le petit chaperon rouge de Leuenberger ou encore le role-titre de Pimpinone de Telemann, sous la baguette de chefs tels que Theodor Guschlbauer, Stefano Ranzani, Jean-Yves Ossonce, Roberto Rizzi-Brignoli, Herve Niquet, Cyril Diederich, Frank Beerman, Miguel Ortega, Arie van Beek, Diego Fasiolis, Marc Leroy-Calatayud, Corinna Niemeyer.

Il est titulaire d’un diplome de culture musicale du Conservatoire de Geneve, obtenu avec le Prix d’ecriture et d’erudition decerne par le Conseil d’Etat, ainsi que d’une maitrise en musicologie de l’Universite de Geneve, où il a exerce la fonction d’assistant. Il a recu le Prix de philosophie et d’esthetique Adolphe-Neuman pour son memoire intitule L’identite de l’oeuvre musicale: de la partition à l’interpretation. En 2012, il a fonde l’Association Lied et Melodie a Geneve.

Créé en 1947 par le compositeur et chef de chœur Carlo Hemmerling, le Chœur Universitaire de Lausanne réunit depuis lors les membres de l’Université de Lausanne et de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne. Sous les directions successives de Carlo Hemmerling, Charles Dutoit, Michel Corboz, Christiane Chappuis-Monod, André Krauer, Jean-Christophe Aubert, puis, depuis 2012, Fruzsina Szuromi, l’ensemble aborde chaque saison avec passion l’étude d’une œuvre majeure du répertoire classique ou une série d’opus moins connus. Ces dernières années, le Chœur universitaire s’est tourné à la fois vers le classicisme (Missa Solemnis de Beethoven, Messe en Ut Mineur et Requiem de Mozart, Ode à la joie de Beethoven), le romantisme (Requiem de Brahms), le baroque (Magnificat de Bach, Dixit Dominus de Händel) et la modernité (Missa brevis de Kodály, Le Roi David de Honegger). En 2016 et 2019, des collaborations avec l’Orchestre « Bande-Son » ont aussi permis aux choristes d’aborder le répertoire de la musique de film, alors qu’ils ont pu plonger en 2017 dans le monde de l’opéra en interprétant Carmen de Georges Bizet. 

Le Chœur universitaire collabore avec diverses formations musicales de Suisse romande, dont l’OSUL (Orchestre Symphonique et Universitaire de Lausanne), l’Ensemble Baroque du Léman, l’Ensemble Baroque de Joux, l’Orchestre Symphonique Genevois, la Sinfonietta de Lausanne et l’Orchestre de Chambre de Lausanne. Il se produit principalement à Lausanne, mais aussi, au gré des collaborations, ailleurs en Suisse Romande (Victoria Hall de Genève ou Auditorium Stravinsky de Montreux), voire à l’international, puisque divers échanges lui ont permis de se produire à l’étranger (Etats-Unis, Canada, Hongrie, Lituanie, Canaries).

Les quelque 150 membres du Chœur Universitaire inscrits année après année, étudiants, doctorants et collaborateurs de l’UNIL et de l’EPFL pour la plupart, se plongent dans leur nouveau programme dès la rentrée universitaire.

 L’encadrement est assuré par une équipe de musiciens professionnels : la cantatrice Marie-Hélène Essade pour ce qui concerne la formation vocale, et la pianiste Atena Carte, qui accompagnent et guident les choristes lors de chaque répétition. La direction artistique est assurée par Fruzsina Szuromi, directrice attitrée du CHUL. 

D’une famille de musiciens, Fruzsina Szuromi grandit dans les coulisses de l’Opéra de Budapest. Pendant ses études professionnelles, elle fait classe de composition et d’improvisation, travaille sa voix, apprend la basse continue, le clavecin et le clavicorde. C’est entre l’Académie Franz Liszt de Budapest et la Haute École de Musique de Genève que Fruzsina obtient ses titres de directrice de chœur, pianiste et spécialiste en méthode Kodály.

Durant plus de dix ans, Fruzsina a été chargée de la préparation des projets choraux et formatrice vocale à la Haute Ecole de Musique de Genève. Elle y enseigne actuellement la direction de chœur d’enfant.

C’est depuis 2012 qu’elle est responsable du Chœur Universitaire de Lausanne de l’UNIL/EPFL, un grand chœur symphonique de plus de cent choristes issus principalement de la communauté universitaire et abordant des œuvres d’oratorio. Sur le même campus, elle fonde en 2015 l’Ensemble Vocal Evohé, un jeune chœur de chambre dynamique privilégiant le répertoire a capella et la création contemporaine, invité dans des saisons de concert prestigieuses en Suisse et à l’étranger. Elle partage également la direction de la Maîtrise du Conservatoire populaire de Genève. Cette joyeuse troupe d’enfant de 5 – 16 ans est partenaire des grandes institutions comme le Grand Théâtre, l’Orchestre de la Suisse Romande ou l’Orchestre de Chambre de Genève.

C’est avec un égal plaisir que Fruzsina se produit en concert en qualité de pianiste, directrice de chœur ou d’orchestre, devant ses ensembles réguliers ou en tant qu’invitée.

LE PROGRAMME

L’Ouverture-Fantaisie « Roméo et Juliette » de Piotr Ilitch Tchaïkovsky, composée en 1869, s’inspire du drame amoureux de Shakespeare. Vous y entendrez des moments de tension et de passion, représentant le conflit entre les familles Montague et Capulet, ainsi que le célèbre thème d’amour qui illustre l’attirance tragique entre Roméo et Juliette.

Anecdote amusante : Tchaïkovsky a retravaillé cette œuvre plusieurs fois, après avoir reçu des critiques de son ami, le compositeur Balakirev. Le thème d’amour si célèbre aujourd’hui n’a été ajouté que dans une version révisée ! Ironie du sort, bien que l’œuvre parle d’un amour tragique, elle est souvent utilisée aujourd’hui lors de mariages.

Le Concerto pour violon n°1 de Max Bruch, achevé en 1866, est l’un des chefs-d’œuvre du répertoire pour violon. Il met en avant le violon solo avec des mélodies émouvantes et des passages de virtuosité impressionnante.

Anecdote surprenante : bien que ce concerto soit immensément populaire aujourd’hui, Bruch en avait assez qu’on ne lui parle que de cette œuvre. Il disait se sentir comme « un compositeur d’une seule œuvre », alors qu’il en avait écrit bien d’autres. Malgré cela, le concerto reste un incontournable, notamment pour son magnifique deuxième mouvement, un Adagio d’une grande beauté.

Ce soir, deux extraits vous seront interprétés : Dixit Dominus et De torrente in via bibet.

Composé en 1707 alors que Georg Friedrich Haendel n’avait que 22 ans, le Dixit Dominus est une œuvre chorale pleine de vigueur, mettant en musique le Psaume 109 (ou 110 selon les Bibles modernes). Ce texte biblique, qui commence par « Le Seigneur dit à mon Seigneur », célèbre la toute-puissance divine et l’autorité souveraine de Dieu. Haendel utilise le chœur et l’orchestre avec brio, alternant des passages intenses et des sections plus lyriques, créant ainsi un chef-d’œuvre sacré empreint de grandeur.

Anecdote : Lorsque Haendel a composé cette œuvre, il était en voyage en Italie pour perfectionner son art et rivaliser avec les grands compositeurs italiens. Le Dixit Dominus a marqué son séjour romain, et son écriture complexe a été applaudie pour sa maîtrise du contrepoint. Il est dit que cette œuvre a mis à l’épreuve de nombreux chœurs, et même aujourd’hui, son exigence technique en fait un défi pour les musiciens professionnels. Haendel, encore jeune à cette époque, y montrait déjà toute l’ambition et le talent qui allaient le consacrer comme l’un des plus grands compositeurs de l’histoire.

Tout comme Elise Bertrand et Amy Beach, la compositrice hongroise Erzsebet Szényi a grandi bercée par musique dans le foyer familial, nourrissant son âme créatrice. Dès l’âge de 13 ans, elle a commencé à composer et son œuvre est fortement inspiré par l’héritage de la musique folklorique Hongroise. Parmi ses plus grandes influences sont des grands compositeurs hongrois tels que Bela Bartók ou Zoltan Kodaly, auprès de qui, elle a poursuivi ses études à Paris.

Son œuvre « Ima alkonyi harangszore » (prière de la cloche au crépuscule) commence avec le son des cloches qui appellent à la prière. Le chœur ensuite prie dieu pour sa protection pendant la nuit contre les cauchemars et diables tout en louant la miséricorde de dieu.

Anecdote : Après son retour en Hongrie à la fin de la deuxième guerre mondiale, Erzsébet Szőnyi s’est fortement investi dans le développement du système d’éducation musical. Absorbée par ce travail, elle composa uniquement pendant les vacances d’été, cependant, elle continua à recevoir des prix prestigieux pour ses œuvres.

Née aux Etats-Unis en 1867, Amy Beach fut un véritable enfant prodige, apprenant à composer et jouer au piano de manière autodidacte. On raconte qu’elle était capable de chanter quarante chansons à l’âge d’un an et qu’elle composait des œuvres pour piano à l’âge de quatre ans – sans accès à un piano. À la suite de son mariage à 18 ans, les conventions sociales de l’époque ne lui permettaient pas une carrière de pianiste concertiste, la contraignant à se consacrer plutôt à la composition.

Les « 3 réponses pour chœur » composées 1891 font partie de ses premiers œuvres choraux. Chaque réponse s’inspire d’un passage biblique. La première (Luc 2/29) concerne le cantique de Syméon, un homme âgé qui a reçu l’enfant Jésus dans ses bras en disant « Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s`en aller en paix, selon ta parole ». La deuxième pièce (Philippines 4/6-7) invite les croyants à ne pas se préoccuper de leurs difficultés mais à trouver le soulagement dans la prière. La troisième partie invoque les paroles de Jésus avant sa crucifixion (Jean 14/27) : « je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ».

Selon une anecdote, Amy Beach a dit qu’elle n’a jamais eu le droit de signer ses compositions à son propre nom, et qu’elle devait les signer au nom de son mari. En plus, elle dénonçait le fait que, quels que soient les mérites ou les faiblesses de ses compositions, la critique s’attachait davantage au fait qu’elle était une femme qu’à sa musique. Marquée par cette injustice, elle s’est fortement engagée dans le soutien des musiciennes et dans la promotion de l’accès des femmes à l’éducation.

Malgré son jeune âge de 25 ans, Elise Bertrand possède déjà un parcours musical impressionnant. Elle commence le piano à l’âge de 5 ans, le violon à l’âge de 8 ans et la composition trois ans plus tard – en autodidacte, comme Amy Beach. Formée en violon et composition à Toulon et Paris, elle se produit avec des orchestres et sur des scènes renommées. L’œuvre « les traversées » était commandé en 2023 par l’Orchestre Colonne. La compositrice a partagé que « mes traversées ont été, sont et seront mes transformations. Selon elle, la première traversée s’ouvre avec une atmosphère calme, lente et sereine en contradiction à la violence du monde qui nous entoure. Ensuite, de manière imperceptible cet œuvre parcourt successivement un total de sept modes – un chiffre choisi pour sa beauté, son symbolisme du nombre de modes musicales et en vertu de son sens sacré et ésotérique.

Aux jeunes filles qui rêvent de se lancer dans une carrière musicale Élise Bertrand adresse un message : « allez-y – ne craignez rien et osez ! Il ne faut pas hésiter, il faut se lancer ». Selon une anecdote, elle a commencé à composer si jeune par l’improvisation au piano familiale. C’est ainsi qu’elle continue à composer la plupart de ses œuvres car elle se sent comme si le piano était « un orchestre sous la main ».

La Fantaisie chorale en do mineur de Beethoven, composée en 1808, est une œuvre hors du commun, combinant piano, orchestre et chœur. Le piano ouvre seul la pièce, suivi par l’orchestre, puis par le chœur qui entonne un hymne à la fraternité.

Anecdote intéressante : lors de la première de cette œuvre, le concert fut un désastre ! Il était mal préparé et les musiciens ont fait de nombreuses erreurs, à tel point que Beethoven a dû interrompre l’orchestre et recommencer ! Malgré ce début chaotique, cette œuvre est aujourd’hui appréciée pour son message d’unité et de joie, et pour son lien précurseur avec l’Ode à la Joie de sa Neuvième Symphonie.

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